Sorcières 2.0 :
les "hackeuses"

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Qui sont-elles?

En tout temps, les sorcières ont été vues comme des femmes hors norme. Mise en marge de la société pour avoir exercé dans des domaines considérés comme inappropriés pour les femmes ou juste pour ne pas pas s’être pliées aux mœurs de leurs époques. Dans l'inconscient collectif elles sont toujours considérées comme viles et malfaisantes voir laides provoquant un mélange d’admiration et de crainte. Mais l'était-elle vraiment? N'était-elle pas tout simplement des femmes fortes et indépendantes? Des femmes audacieuses et inspirées qui préféraient exercer des professions auxquelles on ne leur donnait que trop peu d'accès?
Aujourd’hui bien loin des chasse aux sorcières et des bûchers les femmes se battent encore pour accéder à certains domaines. Les hackeuses font partie du lot. Souvent vues d’un mauvais œil et si peu représentées dans un univers masculin elles sont pourtant présentes et accomplissent des prouesses et souvent pour le bien commun.

Alexandra
Elbakyan

Cette hackeuse est aujourd’hui poursuivie pour avoir rendu public de nombreuses recherches scientifiques, et notamment concernant le coronavirus. Après avoir étudié les neurosciences, elle se concentre sur l’interactivité cerveau-machine. Elle constate une forte demande pour ses articles seulement accessibles par paiement. Elle décide donc de créer un système permettant d’avoir un accès libre à des milliers de publications universitaires de façon gratuite. Ainsi voit le jour la plateforme Sci-Hub visitée par des milliers de visiteurs chaque jour. En 2015 elle est déclarée coupable de piratage par le tribunal fédéral de new york et est forcée d'arrêter ses études en neurosciences. Ses efforts pour rendre des millions de documents accessibles au plus grand nombre sans respecter le droit d'auteur lui ont valu le surnom de « Robin des Bois de la science »

Alexandra Elbakyan

Audrey Tang

Depuis ses 15 ans, elle invente des programmes, met en ligne des traductions en mandarin, crée des start-up qu'elle revend pour en créer d'autres et collabore avec les poids-lourds de la Silicon Valley, dont Apple. Elle rejoint un petit groupe de hackers citoyens appelé g0v, « une communauté de volontaires qui préconise la transparence de l'information ». Ils simplifient l'accès aux ressources en ligne du gouvernement taïwanais permettant au peuple d'exercer plus facilement son droit démocratique. Elle participe au développement de Taiwan, en élaborant un processus de co-construction des lois en lien avec le monde numérique. Le 1er octobre 2016, elle devient la première ministre trans au monde, en accédant au poste de ministre du numérique.

Audrey Tang

Parisa Tabriz

Se qualifiant elle-même comme une hackeuse qui fait partie du bon côté, c'est-à-dire comme une white hat, elle utilise ses compétences informatiques avec de bonnes intentions. Elle défend la nécessité, pour les milieux informatiques et technologiques, d'intégrer une diversité des groupes sociaux. À 31 ans, elle devient une des rares femmes reconnues dans le milieu de la technique informatique et de la cybersécurité. Son job est de diriger une équipe d’ingénieurs « hackers », à la chasse aux failles. Elle s'est attribué le titre de “princesse de la sécurité”, trouvant ça plus fantaisiste et plus en adéquation avec son poste d'ingénieure en sécurité de l'information chez Google.

Patricia Tabriz

Le mot de la fin!

Le monde manque cruellement de modèle féminin mais les “sorcière”, les “hackeuses”, les femmes libre et puissante quelles que soit leurs appellation sont bien de plus en plus présente et œuvrent pour le bien de tous. Pour un monde plus libre, plus juste, plus bienveillant. Parlons d’elles, soutenons-les, poussons les femmes à aller au bout de leurs ambitions!

"Si vous êtes une femme et que vous regardez à l’intérieur de vous même vous êtes une sorcière !"

W.I.T.C.H